depend il de nous d être heureux
Lesujet : Dépend-il de nous d’être heureux ? Le corrigé : Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ?
I Dépend-il de nous d’être heureux? Bonheur et Liberté. Être heureux est-ce être favorisé par les événements ? Le bonheur est-il un cadeau des Dieux ? Tombe-t-il du ciel ? a) Étymologie du mot : Bon-« heur » / mal-« heur » : « heur » = chance, hasard, sort (porte-bonheur / « Au petit bonheur, la chance ») La ou les causes du bonheur seraient hors de
Lebonheur est la conviction d'être heureux puisqu'il n'y a rien entre lui et moi. Le bonheur m'habite . Le bonheur m'habite . Nous n'avons pas à le créer il est omniprésent, il suffit simplement de le vivre et de le multiplier par la gratitude.
Ilne dépend pas de nous d'être heureux car nous ne sommes pas suffisamment maîtres des circonstances qui déterminent notre bonheur. Nous pouvons
10 de notre bonheur dépend aussi de nos circonstances personnelles, des expériences, celles que personne ne peut contrôler. Être né dans des environnements conflictuels, subir des abus, des expériences traumatisantes en serait un exemple, et l’une des raisons pour lesquelles il nous est difficile d’être heureux.
Site De Rencontres Sérieuses Gratuit Suisse. Les philosophes de l’Antiquité grecque et romaine considéraient que le bonheur était la principale finalité de l’homme tous les hommes désirent être heureux. Conçu comme béatitude, ou félicité, le bonheur est défini comme Souverain bien » summum bonum, diront les philosophes latins – auquel tous les hommes s’efforcent d’accéder. Envisagé comme bien suprême, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des époques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire la notion du bonheur, de la définir, afin de pouvoir répondre à la question qui nous est posée. Il s’agira ensuite, dans un second temps, de savoir si être heureux » dépend de nous. Étymologiquement, le terme de bonheur » vient du latin augarium, qui signifie, en français ancien, heur », c’est-à-dire bonne fortune », ou chance ». A ce titre, le bonheur ne serait-il pas lié au hasard ? Sommes-nous, par conséquent, réellement responsables de notre propre bonheur, comme de notre propre malheur, si l’un et et l’autre dépendent du hasard, s’ils sont aléatoires ? Le hasard ne saurait cependant justifier intégralement la qualité d’une existence. Il semble que certains événements, contribuant à notre bonheur ou, inversement, le contrariant, sont provoqués par nous, tandis que d’autres ne le sont pas. C’est précisément ce qu’il nous faudra élucider, en tentant de voir, justement, ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Enfin, nous verrons en quoi la notion de bonheur est intrinsèquement liée à celle de liberté l’homme libre, en effet, est responsable de sa propre existence, et par conséquent de son propre bonheur. I. Qu’est-ce que le bonheur ? a Différence entre le plaisir, la joie et la béatitude. Aristote – Spinoza - Hegel Le bonheur se distingue du plaisir, considéré le plus souvent, dans la tradition philosophique, de manière négative. Platon estime que le plaisir est tyrannique ; conséquence ou résultat de la satisfaction d’un désir, il s’estompe progressivement, pour laisser place à un nouveau désir. Lié au manque, celui-ci demande d’être satisfait. Un désir non assouvi est lié au déplaisir, à la souffrance. Nous ne pouvons donc pas faire dépendre notre bonheur du plaisir, et des désirs qui lui sont associés. De son côté, Epicure place le plaisir au centre de sa doctrine, écrivant, dans la Lettre à Ménécée, que c’est du plaisir qu’il faut partir pour déterminer ce qu’il faut rechercher ou fuir. Mais le désir n’en est pas moins lié, chez Epicure, à l’ ataraxie », correspondant à la tranquillité de l’âme et à l’absence de souffrance. Le plaisir est donc à ce titre défini, comme chez Platon, mais dans une perspective différente, de manière négative. Tous les plaisirs ne sont pas bons, et il existe certains désirs que nous devons éviter de satisfaire, si nous voulons être heureux. Les désirs non naturels et non nécessaires, montre par exemple Epicure, sont superflus ; nous ne devons pas chercher à les satisfaire. Ces désirs sont essentiellement générateurs de troubles. En revanche, nous devons satisfaire les désirs naturels et nécessaires ils sont liés aux besoins essentiels de l’homme. D’une manière plus générale, un grand nombre de philosophes estiment que le bonheur est un état durable, tandis que le plaisir correspond à un état fugitif, éphémère. Spinoza, au 17ème siècle, s’appropriant l’expression de Souverain bien », concept central au sein de la philosophie antique grecque et romaine, identifie ce Souverain bien » au bonheur lui-même, conçu comme béatitude » mais ne nous ne méprenons pas sur ce terme. La béatitude correspond à un bonheur stable et parfait, qui est l’état de plénitude du Sage. En somme – seul le philosophe peut accéder au bonheur authentique. La foule, les gens vulgaires, dit Spinoza, ne sauront jamais ce qu’est la béatitude. Spinoza fait néanmoins l'éloge de la la joie passion positive par excellence, la joie est ce qui nous permet de passer d’une perfection moindre à une plus grande perfection. Elle ne correspond pas à l’exaltation à laquelle on la compare habituellement. Hegel, de son côté, trouve un dénominateur commun aux notions de plaisir et de bonheur ce dénominateur est celui de la chance ». En revanche, le propre de la béatitude est, selon lui, de ne faire aucune place à la chance. Nous comprenons que pour Hegel la béatitude résulte d’un choix, tandis que le bonheur ou le plaisir dépendent très souvent du hasard. Dans le cadre qui vient d’être délimité, nous pouvons apporter un premier élément de réponse à la question qui nous est posée le bonheur dépend de nous, si nous avons bien compris en quoi consistait la véritable nature de ce bonheur. b Le bonheur comme finalité de l’existence. Aristote Selon Aristote, et au sein de la philosophie antique dans son ensemble, le bonheur est la fin suprême à laquelle toutes les autres fins sont subordonnées. Ainsi que l’écrit Aristote, dans l’Ethique à Nicomaque Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d’une autre chose, à l’exception du bonheur, qui est une fin en soi. Livre X, chapitre VI. En s'exprimant de cette manière, Aristote affirme que le bonheur n’est pas un don, et qu’il ne dépend pas du hasard ou de la chance. Le bonheur est le fruit de notre travail et de notre réflexion. Il est, par conséquent, en notre pouvoir d'être heureux. La philosophie antique dans son ensemble aura cherché à donner du bonheur une définition en vertu de laquelle le bonheur serait en notre pouvoir, et dépendrait de notre volonté. Le bonheur est lié à la sagesse, et celle-ci consiste à élaborer un art de vivre au terme duquel nous aurons édifié notre propre bonheur. c Le bonheur ne peut être le bien suprême de l’existence. Kant Le bonheur, que Kant, au 18ème siècle, nomme également jouissance de la vie », est certes ce que recherchent tous les hommes. Le problème vient du fait, explique Kant, que chaque homme se fait une conception différente du bonheur. On ne peut donc pas vraiment dire en quoi le bonheur consiste. Il demeure un concept vague, indéterminé Le concept du bonheur est un concept si indéterminé que, malgré le désir que tout homme a d’être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut Fondements de la métaphysique des mœurs, II, éd. Delagrave, pp. 131-132. Il existe par conséquent autant de définitions du bonheur qu’il existe d’individus. Nous ne pouvons donner du bonheur une définition objective, universelle. C’est pourquoi le bonheur reste finalement, selon Kant, un idéal de l’imagination ». Il serait même pathologique », puisqu’il est essentiellement apparenté aux émotions, aux sentiments et aux passions. Et ce qui relève de l’affectif ne doit pas rentrer en ligne de compte, s’il s’agit de savoir quel est le but principal que l’homme doit poursuivre. II. Le bonheur dépend-il de nous ? a L’homme est responsable de son existence, et donc de son propre bonheur Nous avons montré que la philosophie antique considérait, dans sa globalité, que le bonheur dépendait de nous. Epictète considère, par exemple, que celui qui ne s’occupe que de ce qui dépend de lui peut connaître le bonheur, opérant un renversement des termes de cette interrogation Dépend-il de nous d’être heureux ? ». Il dépend de nous d’être heureux, dès lors que nous savons que notre pouvoir d'agir ne peut s'exercer que sur ce qui dépende de nous. Abstenons-nous par conséquent de vouloir maîtriser ce qui nous échappe. Nous sommes responsables de notre bonheur pour autant que nous ne cherchons pas à contrer la fatalité ou le destin. Dans une optique plus contemporaine, les termes de notre problématique s’énoncent de manière différente. L’homme a cessé d’être soumis à la Nature, comme chez les Grecs ou chez les Romains. Il ne règle pas ses désirs en fonction de ce que la Nature lui dicte. L’emprise de la religion, au sein des démocraties occidentales, est moindre qu’à l’époque du rayonnement du christianisme. Pas davantage qu’il n’obéit désormais aux règles de la nature, l’homme n’obéit aux règles de la religion. S’étant affranchi de toute transcendance, l’homme est seul face à lui-même. Il a conquis son autonomie, sa liberté. A ce titre, il est responsable de son existence, et donc responsable des événements qui la marquent, des situations dans lesquelles lui-même se trouve. Il lui appartient, en théorie, de construire sa vie. On peut néanmoins se poser la question de savoir si certains facteurs, indépendants de sa volonté, n’influent pas considérablement sur son bonheur. En un seul siècle, les sociétés ont considérablement évolué. Axées principalement sur la croissance économique et sur la consommation, les sociétés contemporaines font de l’acquisition des biens matériels le principal facteur de la réussite individuelle; de cette réussite dépend notre bonheur. Certes, nous savons pertinemment que l’argent seul ne fait pas le bonheur. Néanmoins, il paraît difficile d’être heureux si l’individu se trouve en situation de précarité, s’il n’a pas de travail, ou ne peut payer un loyer. Et les circonstances ayant conduit à cette précarité sont en elles-mêmes très aléatoires et très diverses. b L’homme ne peut maîtriser entièrement sa propre destinée Devenu maître de sa destinée, libre de choisir ce qui lui convient, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, l’homme reste néanmoins soumis aux aléas de l’existence. Il faut désormais tenir compte des spécificités de l’individu contemporain, que certains sociologues contemporains, tel Gilles Lipovetzky, qualifient d’ hypermoderne ». Autrefois, explique-t-il en substance, quand on était ouvrier, on vivait comme un ouvrier, c’est-à-dire avec des comportements, des idées, des sentiments propres à ce milieu. Les individus se sont peu à peu libérés de leur mode d’appartenance, et ont pris leur distance par rapport à certaines normes collectives établies. L’individu, désormais, choisit sa vie. Dans L’individu incertain 1995, Alain Ehrenberg estime considérable le nombre de problèmes que l’individu aujourd’hui est sensé prendre en charge. Privé des repères qui, traditionnellement, étaient les siens, l’individu est déstabilisé, et il souffre. Alors que les sociétés gérées par des normes et par des interdits –tels les interdits religieux – généraient des pathologies de la culpabilité on se sentait coupable devant Dieu d’avoir enfreint ces interdits, les sociétés individualistes contemporaines provoquent des pathologies de la responsabilité, associées à ce que nous nommons la dépression ». Le relâchement des dispositifs d’intégration, tels que l’école, la famille ou le travail provoque en outre l’incertitude et l’inquiétude. L’égalisation de l’homme et de la femme, tout aussi nécessaire et indispensable soit-elle, a généré des troubles d’identité, alors que cette identité était bien fixée. Aujourd’hui, un grand nombre d’individus ont la sensation de ne pas maîtriser leur destin, et l’anxiété que cela génère les éloigne du bonheur. C’est probablement pour cette raison que les ouvrages proposant des recettes » pour être heureux, émanant parfois de philosophes ou de médecins, rencontrent un grand succès dans les librairies. Les méthodes de développement personnel , les ouvrages sur l’art de vivre, sur la manière de gérer sa vie paraissent en grand nombre. L’individu contemporain veut être un individu épanoui, mais très souvent, alors qu’il est maître de son existence, libre de ses choix, le bonheur lui échappe. III. Il est nécessaire d’être libre pour être heureux a Le bonheur n’a de sens que si l’homme est libre. Hegel -Sartre On peut en outre estimer que la liberté a davantage de valeur que le bonheur, ou encore qu’il ne peut exister d’homme qui soit assujetti à un autre en se satisfaisant de cet état. Les deux notions seraient en quelque sorte concurrentes. En privant l’homme de sa liberté, on le prive d’une partie de son humanité, d’une partie de son essence. Le bonheur, sans la liberté, n’a pas de sens. On peut rappeler la devise des castristes au moment de la révolution cubaine, en 1959 La Liberté, ou la mort ». Hegel, dans ce passage de la Phénoménologie de l’esprit que l’on a coutume d’appeler la dialectique du maître et de l’esclave », montre que la figure symbolique du maître » représente celui qui préfère la mort à la servitude. Il préfère, dans la perspective d'une lutte à mort avec un autre homme, risquer sa vie plutôt que de risquer de se trouver dans la position de l'esclave. Vainqueur de cette lutte à mort, il deviendra le "maître". Le dominé » l’esclave, en revanche, préfère l'esclavage à la mort. La crainte de perdre la vie est plus forte que la crainte de perdre la liberté. Peut-on préférer le bonheur à la liberté, et peut-on encore concevoir ces deux idées sous cette alternative ? Nous pourrions en effet être libre sous n’importe quel régime politique, et dans n’importe quelle circonstance. Prisonnière dans le camp de concentration de Ravensbrück, l’anthropologue Germaine Tillion 1907-2008 écrit une opérette. Sartre, de son côté, pense que nous n’avons jamais été aussi libres que sous l’occupation allemande ». Certains ont pu dire, dans une perspective similaire, que les plus belles pages de la littérature ont été écrites en captivité. C’est en faisant l’expérience de la servitude que l’homme sait ce que la liberté représente. De la même manière, c’est en faisant l’expérience du malheur que l’homme se rend compte de ce que véritablement le bonheur représente. Sartre affirme également, dans les Cahiers pour une morale 1983, que la liberté est liée à la mort, et à ce risque de mourir que nous courons en permanence. C’est à travers cette perspective de la mort, et den considération de notre finitude, que nous pouvons appréhender ce que représente la liberté. La liberté est interrogation, incertitude quant aux conséquences de nos actes. Nous ne savons jamais à l’avance ce qu’entraînera telle ou telle décision. C’est parce que nous ignorons de quoi demain sera fait que nous sommes libres. Ne peut-on pas en dire autant du bonheur, en tant qu’il est lié, précisément à la liberté définie sous cet angle ? Quelle consistance aurait un bonheur dépendant de recettes » ou d’ ingrédients » qui nous aurait permis de le fabriquer ? Il faudrait accepter que le bonheur puisse ne pas dépendre de nous, si nous voulons saisir la véritable essence du bonheur. b Cependant, on ne peut pas considérer que l’homme est inconditionnellement libre. Spinoza – Freud. En effet, il n’est pas toujours conscient des causes qui le font agir de telle ou telle manière. Tout ne dépend pas de sa seule volonté s’il en était ainsi, tous les hommes seraient heureux. Les philosophes considérant que l’homme est libre estiment en même temps qu’il dépend de lui d’être heureux. Responsable de ses actes, de ses choix, des décisions qu’il prend, il est en même temps responsable de leurs conséquences sur sa propre existence. On peut donc penser, a contrario, que les philosophes qui ne croient pas que la liberté humaine existe, ne pensent pas non plus que l’homme puisse être responsable de son propre bonheur, ou maître de sa destinée. Dans la cinquième partie de l’ Ethique, Spinoza explique que seul l’homme libre peut être heureux. Pourtant, Spinoza a préalablement affirmé que nous ignorons, la plupart du temps, les véritables causes de ce qui nous fait agir. Nous croyons agir librement, explique Spinoza, alors que nous ignorons les causes qui nous déterminent. En fait, il faut comprendre que chez Spinoza, seul est libre » l’homme qui se connaît lui-même. Comment, alors, peut-on se connaître soi-même ? En connaissant, montre Spinoza, la nature de nos besoins, de nos désirs et de nos passions. Que sait encore l’homme libre ? L’homme libre sait, précisément, qu’il n’est pas libre, et que sa liberté est en grande partie illusoire. Fort de ce savoir, il est alors possible pour l’homme sage d’acquérir ce minimum de liberté, à partir de laquelle il pourra construire son bonheur. Il faut enfin évoquer Freud, qui, en postulant l’existence de l’inconscient, prive l’homme d’une grande partie de sa liberté, en montrant que ses agissements sont le fruit de mécanismes inconscients. En cela, l’homme n’est pas responsable de ce qui lui arrive. Il construit son bonheur ou son malheur sans savoir pourquoi. Il veut être heureux, mais il est malheureux. Il ignore pourquoi il est en état d’insatisfaction perpétuelle, alors même qu’il recherche le bonheur. Freud établit donc le constat d’après lequel il ne dépend donc pas de l’homme d’être heureux. La psychanalyse, en fonction d’une méthode ou d’un processus thérapeutique mis en place par Freud lui-même, devra permettre de remédier à une pathologie dont il estime que chaque individu, à des degrés divers, est porteur. Conclusion Nous avons établi que d'après certaines considérations, il dépendait de nous d'être heureux; au regard d'autres perspectives, nous constatons que nous ne pouvons échapper au hasard. Nous dépendons de la survenue d'événements sur lesquels nous n'avons pas de prise. Nous ne pouvons éviter les accidents, les maladies, les catastrophes - même si nous conservons les moyens de ne pas nous exposer à certains risques. Certaines circonstances doivent être réunies pour que nous puissions être heureux, et il n'est pas certain que Sartre ait eu raison d'affirmer que nous n'avons jamais été aussi libres que sous l'occupation allemande, même s'il voulait dire par là que nous ne saisissons véritablement l'essence de la liberté que lorsque nous en sommes privés. La question reste néanmoins ouverte, dans la mesure où il est toujours aussi difficile de donner du bonheur une définition homogène. Car la définition du bonheur est faite d'éléments à la fois universels, objectifs on ne peut par exemple être heureux si nos besoins primaires ne sont pas satisfaits, et subjectifs comme le disait Kant, il existe autant de définitions du bonheur qu'il existe d'individus. Chaque individu se fait sa propre conception du bonheur. Il dépend de nous d'être heureux pour deux raisons principales d'abord parce que nous sommes libres, et à ce titre acteurs, à travers nos choix, de nos décisions, de nos agissements, de notre bonheur; ensuite parce que nous sommes capables de nous fixer des objectifs raisonnables et de limiter nos désirs, ou certaines ambitions. Il ne dépend pas de nous d'être heureux en revanche au regard de ce que nous pouvons difficilement prévoir, maîtriser. Nous sommes dépendants d'influences extérieures, auxquelles nous restons soumis.
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des différentes problématiques, afin d'accéder à un choix de textes relatifs à cette problématique particulière. II. Le bonheur comme but de l'existence - Le bonheur est-il le but de l'existence ? - Peut-on donner pour fin à la réflexion philosophique la recherche du bonheur ? - Le bonheur est-il le bien suprême ? - Le bonheur est-il une aspiration universelle ? - Vivons-nous pour être heureux ? - Qu'attendons-nous pour être heureux ? - Le bonheur est-il la fin de toute action ? - Faut-il préférer la recherche du bonheur à la recherche de la vérité ? - Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? - Doit-on tout faire pour être heureux ? - Peut-on en même temps prétendre à une vie morale et rechercher le bonheur ? - Vivre selon des principes est-ce une obligation morale ou une condition du bonheur ? - La recherche du bonheur vous paraît-elle constituer un fondement valable de la vie morale ? - La recherche du bonheur est-elle forcément immorale ? - L'homme injuste peut-il être heureux ? - Les méchants peuvent-ils être véritablement heureux ? - Y a-t-il des tyrans heureux ? - Y a-t-il un devoir d'être heureux ? - Suffit-il de remplir ses devoirs pour être heureux ? - Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? - Suis-je responsable de mon bonheur ? - Le bonheur est-il égoïste ? - La recherche du bonheur est-elle un idéal égoïste ? - Rechercher son bonheur, est-ce être égoïste ? - Peut-on faire son bonheur et le bonheur des autres ? - Le bonheur est-il une affaire privée ? - La recherche du bonheur est-elle une affaire privée ? - Le bonheur est-il égoïste ? - La recherche du bonheur est-elle un idéal égoïste ? - Le bonheur est-il le but de la politique ? - Le bonheur est-il affaire de politique ? - Le bonheur dépend-il du régime politique sous lequel on vit ? - L'État doit-il viser le bonheur des individus ? - Peut-on parler de bonheur d'une communauté ? - Peut-on être heureux dans la solitude ? - Le bonheur est-il un droit ? - L'homme peut-il revendiquer un droit au bonheur ? - Pour bien agir, faut-il vouloir faire le bonheur d'autrui ? - Pouvons-nous faire le bonheur des autres malgré eux ? - L'existence de règles communes est-elle nécessairement un obstacle à mon bonheur ? - Avons-nous le droit de faire le bonheur des autres ? a. Bonheur et loi - Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ? b. Le bonheur comme droit - Le bonheur est-il un droit ? III. Comment atteindre le bonheur ? - Y a-t-il un art d'être heureux ? - Dépend-il de nous d'être heureux ? - Vouloir le bonheur suffit-il à le trouver ? - Doit-on tout faire pour être heureux ? - Dans quelle mesure l'imagination contribue-t-elle au bonheur de l'homme ? - Que convient-il d'entendre par "avoir tout pour être heureux ?" - N'y a t-il de bonheur que dans l'instant ? - Le bonheur n'est-il que dans l'attente du bonheur ? - Le bonheur est-il affaire de chance ? - Le bonheur est-il affaire de hasard ou de nécessité ? - Le bonheur est-il relatif ? - Le bonheur est-il le même pour tous ? - Pour être heureux, faut-il satisfaire tous ses désirs ? - Le bonheur consiste t-il à ne plus rien désirer ? - Être heureux est-ce assouvir tous ses désirs ? - Une vie heureuse est-elle une vie de plaisirs ? - La raison conduit-elle toujours au bonheur ? - Obéir à la raison suffit-il à rendre heureux ? - La lucidité conduit-elle au bonheur ? - Le bonheur est-il dû à l'illusion ou au savoir ? - La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ? - Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ? - Un bonheur sans illusions est-il concevable ? - Est-il vrai qu'il n'y a pas de bonheur intelligent ? - Pensez-vous que c'est l'illusion et non le savoir qui rend heureux » ? - Faut-il être vertueux pour être heureux ? - Peut-on être heureux sans être libre ? - Peut-on être heureux et libre ? - Faut-il choisir entre être heureux et être libre ? - Sommes-nous d'autant plus heureux que nous sommes plus libres ? - La quête du bonheur constitue t-elle un esclavage ? - La recherche du bonheur peut-elle être un esclavage ? - Dépend-il de nous d'être heureux ? - La liberté peut-elle être un fardeau ? 8. Les obstacles au bonheur - L'existence de règles communes est-elle nécessairement un obstacle à mon bonheur ? a. Les illusions sur le bonheur - Le bonheur n'est-il qu'illusion ? b. Le souvenir bonheur et oubli 9. Le malheur - L'imagination est-elle la cause de notre malheur ? - La fuite du temps est-elle nécessairement un malheur ? - Est-on méchant seulement parce qu'on est malheureux ? IV. Faut-il rechercher le bonheur ? - Vouloir le bonheur suffit-il à le trouver ? 1. Connaître ou non son bonheur - Peut-on ne pas connaître son bonheur ? - Le bonheur n'est-il qu'illusion ? - Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ? - Le bonheur est-il accessible à l'homme ? - Est-ce illusoire de désirer le bonheur ? - Faut-il rechercher le bonheur ? - Y a-t-il un devoir d'être heureux ? - Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ? - Doit-on tout faire pour être heureux ? - Faut-il vouloir être heureux ? - Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? - La recherche du bonheur peut-elle être un esclavage ? 4. Ne devient-on heureux qu'en ne cherchant pas le bonheur ? - Rechercher le bonheur, est-ce se condamner à ne pas le trouver ? - La recherche du bonheur peut-elle être un esclavage ? V. Le bonheur et les autres notions du programme 1. Bonheur et technique - La technique peut-elle garantir le bonheur ? - Le progrès technique est-il la condition du bonheur ? 2. Bonheur et vérité - Faut-il préférer la recherche du bonheur à la recherche de la vérité ? - Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? - Faut-il travailler pour être heureux ? Date de création 29/11/2005 0918 Dernière modification 03/03/2022 1021 Catégorie Page lue 20202 fois
Corrigé Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de faire » notre bonheur ? Et ces moyens sont-ils des limites à leur tour ? Notions Bonheur, Liberté, Désir Auteurs en référence Platon et le désir Freud et lo’bstacle au bonheur le bonheur = principe du plaisir Pascal Roussseau Kant Etc. Le plan proposé I. Le bonheur des conditions objectives extérieures à réunir II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous ! III. Le bonheur est-ce vraiment un état à rechercher ? I. Le bonheur des conditions objectives et extérieures à réunir 1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses désirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos attentes. Cet accord dépend – de conditions objectives extérieures d’où l’idée de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial. – d’une part de chance, d’où l’étymologie, étudiée en principe au cours de l’année bon » – heur ». – de notre nature d’un côté, tout homme aspire au bonheur Freud et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur corps voué à la déchéance, à la dissolution. 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation être riche, être en bonne santé. Cela dépend là encore davantage de facteurs extérieurs et matériels. 3. Le bonheur dépend bien souvent de celui des autres, qui sont en même temps un des obstacles à notre bonheur. L’homme est un être social désir de reconnaissance, moral, un être de relation qui désire le bonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous échappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela présupposerait la connaissance de ses désirs, de ses aspirations et leur réalisation. II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous ! Si le macrocosme ne dépend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extérieur et l’intérieur dépend de nous. 1. On croit que les obstacles au bonheur sont extérieurs, mais ils sont plutôt intérieurs – conscience malheureuse – désirs ne pouvant pas être comblés – savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2. Si notre action sur le monde extérieur peut être limitée, d’où une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur soi, c’est ce qu’enseignent les sagesses stoïciennes ou épicuriennes – travailler à maîtriser ce qui dépend de notre désir et de nos représentations la mort et le hasard – accorder nos désirs avec le monde principe de Descartes changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde » et avec la nature. – se contenter de ce qui est et accepter ce qui nous anime stoïcien – se tourner vers des activités qui ne dépendent que de nous vie contemplative, cf. Aristote. 3. La connaissance de soi permet – de mieux savoir ce que sont nos désirs, et donc, de ne pas se perdre dans des désirs mimétiques, sources de souffrance. – de prendre conscience de l’altérité de l’autre et d’accepter que son bonheur ne dépende pas que de vous. 4. Il faut jurer d’être heureux si le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté » Alain. III. Le bonheur est-ce vraiment un état à rechercher ? Non, c’est l’état d’être heureux est un état qui ne peut durer et donc être. 1. Or on peut penser que cet état n’est pas accessible si on entend par là totale satisfaction, renouvellement du désir, difficulté d’être sage. 2. Le bonheur n’est pas dans un état mais plutôt dans la recherche de cet état. La chasse plutôt que la prise, Pascal. Et si l’état de bonheur pouvait être là, peut-être en découlerait-il un ennui mortel. 3. Tout ne dépendant pas de nous, on devrait plutôt se donner d’autres buts qui, eux, dépendent de nous – la vertu Kant se rendre digne d’être heureux – la joie Spinoza accessible
Si vous êtes ici actuellement et que vous n'êtes pas mort, alors cela est la preuve que tous vos besoins ont été comblés. Ne trouvez-vous pas, que l'idée d'avoir besoin de quelqu'un, vous rend souvent très inquiet et très malheureux ?Et si vous êtes la personne qui apporte à l'autre ses besoins, n'êtes-vous pas précieux, au point de vous sentir plus puissant, plus important, supérieur ?Si vous vivez dans l'une de ces deux situations, probablement que vous n'êtes pas bien, même si vous montrez que vous l'êtes, car vous dépendez l'un de l'autre ! Le besoin est un choix moindre À chaque instant de notre vie, nous voulons quelque chose pour être heureux, pour mieux vivre, être bien. Tout cela est naturel et fait partie de la vie ! Cependant, nous avons adopté comme solution, une habitude inconsciente de compter sur les autres, de faire confiance aux autres, et ainsi croire que c'est l'unique façon d'obtenir ce que nous voulons. Cette solution créée par l'homme au pouvoir, est celle du besoin. Avoir besoin, c'est dépendre ! Avoir besoin, c'est être malheureux sans cela ! Avoir besoin, c'est ne pas avoir d’autre choix ! En vérité, le besoin est une solution moindre qui ne s'accorde pas sur notre véritable nature en tant qu'être humain. L’autorité a inventé le besoin pour être heureux ou pour survivre afin de dépendre d'elle L'autorité veut vous faire croire qu'elle est l'unique solution, le seul moyen pour obtenir ce que vous voulez pour être heureux ou pour survivre. Pour y arriver, vous devez dépendre exclusivement de l'autorité ou des autres et ne pas avoir d'autre possibilité, d’autre solution, d’autre choix. Les conséquences en sont l'habitude de croire que vous avez besoin des autres pour être heureux ou survivre, mais cela crée la peur de perdre vos besoins si l'autre se retire. Pour corriger cette situation et ne pas perdre le contrôle sur vous, l’autorité a inventé la sécurité, au lieu de comprendre que le besoin est un choix moindre qui existe afin de faire un choix plus élevé. Cependant, l'autorité ne comprend pas que l'on ne corrige pas une situation avec la même énergie qui l'a créée, donc avez la peur de perdre leur pouvoir ! Le besoin vous rend malheureux en ayant des attentes Avez-vous déjà considérez ce que sont les attentes ? Vous savez, ces choses que l'on a à l'esprit de ce que l'on veut, les résultats qu'on s'attend d'avoir ? Je me souviens d'un Noël, où je ne m'attendais pas à recevoir de cadeau et ainsi ne pas m'inquiéter à ce sujet. Puis, une fois rendu à Noël, de recevoir un cadeau inattendu... Quelle belle surprise pour moi ! Je me souviens aussi de ma petite nièce qui s'attendait de recevoir une poupée particulière à Noël et une fois la journée arrivée, ne pas recevoir sa poupée. Tous les autres cadeaux n'avaient plus d'importance pour elle. Quelle tristesse ! Le besoin vous rend inconscient de votre pouvoir de créer Si vous croyez que vos besoins devraient être comblés par les autres, alors vous oubliez votre pouvoir de créer ce que vous voulez pour vous et ainsi être conditionné à une seule façon, une seule solution, soit par les autres. Nous avons été conditionnés depuis notre naissance, à vouloir ce que les autres voudraient que nous ayons, oubliant alors, notre pouvoir de création en se souciant profondément des résultats et non du processus qui crée les résultats. Pourtant, nous sommes le processus qui crée les résultats et ne pas en être conscient, c'est être dépendant des autres qui comblent nos besoins et ainsi oublier vos outils de la création qui sont la pensée, la parole et l'action. Le besoin vous rend possessif J'ai besoin de ma femme, car elle m'apporte du sexe, du plaisir, une présence agréable ou un statut social. Je ne veux pas perdre cela et je dois la contrôler, avoir le pouvoir sur elle, car mon bonheur dépend d'elle et non de moi. Vous avez besoin de votre homme, car il apporte votre stabilité financière, la protection sociale ou les divertissements contre la monotonie. Vous ne voulez pas perdre tout cela est alors vous croyez que vous devez le contrôler, car votre bonheur dépend de lui, non de vous. Par conséquent, le besoin crée dans notre esprit, une forme de possession, d'exclusivité, de jalousie, car nous croyons en l’existence d’une seule solution et en plus, nous faisons confiance aux autres, non à soi-même, afin de pouvoir créer la vie que nous voulons. Existe-t-il un choix plus élevé que le besoin aux autres ? Je me suis libéré du besoin aux autres, en acceptant et en comprenant, que la relation n’est pas une solution pour m’apporter ce que je veux, mais bien pour créer et offrir aux autres, ce que je veux pour moi et ainsi faire l’expérience de l’avoir. Par exemple, si je désire de l'amour de l'autre, alors il suffit que je sois aimable envers l'autre. Si je désire que ma partenaire soit attentive, alors je suis attentif à elle. Si je veux du respect, alors il suffit que je sois respectueux envers l’autre. Ainsi, je ne suis pas dans l'attente, dans l'espoir que ma partenaire fasse quelque chose pour moi et me sentir mal, si elle ne s’exécute pas pour satisfaire mon bonheur. En fait, je préfère que ma partenaire soit aimable envers moi, mais je n'ai pas besoin qu'elle le soit. Et si je désire qu'elle le soit, alors je choisis de faire une action aimable sans avoir d'attente en retour. Ce qui compte est de vivre sans avoir de besoins, mais avoir des désirs. La différence est vaste ! Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ! Le besoin est un choix moindre qui existe pour faire un choix plus élevé. Vivre sans avoir besoin de quelqu'un ou de quelque chose est ce que nous sommes. Le besoin est une illusion de ce que l'amour n'est pas et des milliards de gens croient le contraire. Est-ce que le besoin vous sert, vous est utile, compte tenue de ce que vous aimeriez vivre, selon vous ? Si cela vous sert, alors continuez à vivre de la même façon, mais si cela ne vous sert pas, vous cause un problème, alors pourquoi ne pas faire un choix plus élevé pour vous ? Le besoin existe afin de faire entrer en existence dans votre esprit, ce que le besoin n’est pas, donc ce que vous êtes, et ainsi avoir un choix libre pour créer ce dont vous aimeriez avoir ou être. Nous sommes dépourvus de besoin et la preuve en est, que nous sommes toujours ici en ce moment, donc que tous nos besoins ont été comblés jusqu'à ce jour. Par conséquent, nous n'avons pas besoin de personne en particulier pour exister ou pour vivre, mais sans les autres, nous ne pouvons pas nous connaître ni créer l'expérience de qui nous vous ? Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes. Livres recommandés Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.
Réponse du Département CivilisationDépend-il de nous d'être heureux ?Que ce soit une question que vous vous êtes posée un matin en vous rasant ou un soir en vous couchant, ou que ce soit le sujet d’une dissertation, cette question mérite réellement qu’on s’y arrête. Et ce serait dommage que vous vous contentiez s’il s’agit d’une dissertation de faire des copier/coller sur les nombreux sites qui proposent des corrigés. Vous avez l’occasion de réfléchir sur cette question éminemment importante pour tout un chacun, profitez-en ! C’est un des grands sujets de la pistes de lecture accessibles pour vous nourrir de ce que la pensée a produit sur cette question depuis 2000 ans - Le Bonheur d’Aristote à Comte-Sponville. - Le Bonheur les textes dans ce recueil, un entretien original avec Jean-Pierre Fitoussi où l’on évoque la notion de bonheur national brut » remplaçant celle de produit national brut ».Vous y trouverez des bibliographies complémentaires si vous souhaitez que le bonheur ? Il faut d’abord repartir de l’étymologie du mot Bon’Heur "la bonne fortune", "la chance". Dans cette acception du mot, le bonheur dépend plutôt de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants naissance, les aptitudes, les talents, la condition physique et l’environnement naturel et social? Face à ces facteurs extérieurs, dans quelle mesure avons-nous le pouvoir, ou encore la capacité, de contribuer à notre propre bonheur ?Qu’est-ce qui dépend de nous et qu'est-ce qui n’en dépend pas ?A-t-on les moyens de faire » notre bonheur ? Au-delà de l’étymologie du mot, n’y a-t-il pas d’autres définitions du bonheur ? Quel lien entre cette notion et celles de liberté » de devoir », de désir » ? Le bonheur pourrait-il se définir comme l’accord entre nos désirs et l’ordre du monde »Voir Descartes mais aussi bien avant les stoïciens, les épicuriens….Ces désirs, peut-on, doit-on les réfréner ? Devons-nous changer nos désirs, non pas pour les soumettre à l’ordre du monde, mais pour conquérir une liberté et un maîtrise de être heureux si ceux qui nous entourent ne le sont pas ? Quelle relation entre notre bonheur et le bien commun ?Enfin, peut-on être heureux en permanence, est-ce possible?Voilà quelques pistes de réflexion à approfondir avec les lectures conseillées. Nous vous renvoyons aussi - à un site internet Phila qui propose un dossier très bien fait sur à quelques corrigés de dissertation sur ce sujet, parmi de multiples sites, à lire, à digérer et à passer à la moulinette de vos réflexions et de vos expériences * hansenlove. Site d’une Professeure de philosophie, à Paris. Directrice de collection chez Belin et chez Hatier .* En conclusion, une citation de Prévert On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va »
depend il de nous d être heureux